Retour aux belles années où j'avais seulement une voiture à entretenir et où la balade du dimanche était tout à fait normale. Me voilà 20 ans plus vieux et je goûte à nouveau à ce sentiment de liberté sans aucune arrière pensée, sans aucun remord et sans dépenser d'essence. Le printemps se mettant de la partie, c'est tout un spectacle qui s'offre à moi aujourd'hui. Les outardes revenant sur la partie nord du continent se dandinent devant l'I-Miev sans aucune crainte. C'est que j'avance tranquillement et surtout sans bruit! Un avantage que même les animaux apprécient. Imaginez si nos rues étaient aussi tranquilles. Même un boulevard aurait des allures de campagne si on carburait aux électrons!
Rouler électrique n'est pas seulement économique et peu polluant. C'est aussi une façon différente de voir ce qui nous entoure!
Retour aux belles années où j'avais seulement une voiture à entretenir et où la balade du dimanche était tout à fait normale. Me voilà 20 ans plus vieux et je goûte à nouveau à ce sentiment de liberté sans aucune arrière pensée, sans aucun remord et sans dépenser d'essence. Le printemps se mettant de la partie, c'est tout un spectacle qui s'offre à moi aujourd'hui. Les outardes revenant sur la partie nord du continent se dandinent devant l'I-Miev sans aucune crainte. C'est que j'avance tranquillement et surtout sans bruit! Un avantage que même les animaux apprécient. Imaginez si nos rues étaient aussi tranquilles. Même un boulevard aurait des allures de campagne si on carburait aux électrons!
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Beaucoup de choses sont différentes quand on roule électrique. À commencer par la façon de faire le plein jusqu'à aimer le traffic et les tempêtes!
Mon retour de Québec vers Montréal se déroulait jeudi dernier. On annonçait alors une tempête de neige assez importante. J'aurais normalement appréhendé le voyage jusqu'à peut-être le devancer ou le remettre à plus tard. Qui dit tempête dit aussi vitesse réduite. Et le comportement de l'I-Miev change pour le mieux dans ces conditions. Disons simplement qu'elle aime aller plus loin lorsqu'on lui en laisse le temps. Ce fut donc un retour des plus agréable avec une visibilité réduite près de Montréal mais sans aucune inquiétude au niveau autonomie. D'ailleurs pourquoi en serait-il autrement? Les bornes rapides sont distancées d'à peine 60 kilomètres. Même ma petite voiture de ville commence à prendre goût à l'évasion et aux voyages de grands! L'avancement de l'électrification des transports s'annonce pas mal. On en parle, le réseau de bornes s'agrandi mais il reste encore beaucoup de chemin à faire!
Je suis allé faire un petit tour sur l'île d'Orléans hier soir. Une visite qui se voulait pittoresque sans aucune attente. L'endroit est génial l'été mais en hiver les attraits perdent de leurs couleurs. Le pont qui relie l'île est majestueux tout autant que le fleuve qu'il surplombe. Pourtant mon premier arrêt m'a fait rebrousser chemin rapidement. Situé juste de l'autre côté du pont, l'accueil touristique de l'Île vous offre la recharge tout à fait gratuitement. Un service qui m'aurait encourager à faire le tour de l'île sans la polluer mais encore faut-il que la borne soit déneigée...euh...déglacée! Le spectacle est désolant. La borne est inaccessible, le fil est prisonnier de la glace et le pauvre pistolet traîne au sol depuis belle lurette. De mon voyage sans attente je reviens déçu. Autant d'effort et d'argent pour une si belle installation mais si peu de volonté à la garder en bon état. Même Félix aurait espéré mieux! L'exploit n'est pas nouveau, si on parler d'un exploit, mais la préparation reste la clef du succès. Et contrairement à l'an passé, je connaissais la route.
La disponibilité des bornes est encore pour l'instant incroyable. Sur les 4 arrêts que j'ai du faire aux bornes rapides longeant l'autoroute 40, personne en vue, aucune attente. Des vitesses de pointe dignes de n'importe quelle autre voiture même si l'I-Miev n'est pas dans sa zone de confort sur les voies rapides. L'apparition du nouveau tarif à 1$ l'heure m'a aussi permis de prendre un café tout en rechargeant deux fois plutôt qu'une. Et que dire du service hôtelier où je me trouve. Stationnement et recharge gratuite, valet inclus. J'ai presque versé une larme en voyant la facture de mon déjeuner. Pour environ 12$ j'ai parcouru 280 kilomètres et pour le même montant j'ai peine à me faire servir un café et un muffin. Et que serait-il advenu si j'étais tombé en panne? Aucune idée!! Si vous ne savez pas à quel saint vous vouer et que vous roulez déjà électrique, je vous conseille St-Hubert! C'est une bénédiction pour tous ceux et celles en manque d'énergie!
Avec quelques 45000 kilomètres parcourus en 100% électrique je peux dire que je commence à être à l'aise pas mal. Je connais les limites de mon véhicule et je sais aussi où sont les bornes de recharge. Mais nul n'est à l'abri du mauvais sort. Un petit tour sur l'autoroute 40 la semaine dernière m'a remis à ma place assez vite. Un maigre 65 kilomètres à parcourir à grande vitesse avec une charge d'environ 75% était peut-être un calcul un peu trop juste pour atteindre la borne rapide de Lavaltrie en partant de Yamachiche. Parce que quand le dieu Éole se met de la partie sans prévenir, c'est à l'autonomie qu'il s'attaque en premier. Heureusement pour moi, le St-Hubert de Berthierville se portait à ma rescousse pour réparer mon erreur. Coût de l'opération: 0,84$ de recharge et 25$ en offrandes pour un bon repas. Décidément le St-Hubert est celui qui saura vous réénergiser! Un voyage impromptu et une batterie à demi-chargée, voilà quelque chose d'imprévu qui pourrait alimenter les rumeurs sur l'autonomie. Pourtant...
Cinquante kilomètres en banque et une trajet de 70 kilomètres à faire aller-retour. Prend t-on la voiture à essence ou celle électrique? Le choix est maintenant facile: on prend l'Imiev! Pourquoi? Beaucoup plus agréable à conduire. Mais comment résoudre le problème de l'autonomie sans attendre un temps soit peu pour recharger à une borne ou avant le départ? C'est là que la borne rapide prend tout son sens. Un simple petit détour de 1,2 kilomètre et douze minutes plus tard et nous avions 75% de la batterie rechargée et plus que 35 kilomètres pour le retour à faire. Et tout ça au tarif estival digne d'un joyeux festin! Parce qu'on a beau rouler électrique, il faut tout de même payer son plein à la pompe. Et même s'il ne s'agit pas d'essence, la similitude au niveau du paiement est frappante: c'est avec ma carte du circuit électrique que j'ai réglé la note. Caissière en moins! |
mot de l'auteur
Pourquoi suivre un chemin déjà tracé sans se poser de questions? On peste contre le pétrole, le smog, les déversements pétrolier, la tragédie de Lac-Mégantic mais on ne pose aucun geste tangible. J'ai posé un geste et c'est sans regret! Categories
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